Miscellanées, le site de Christian Féron
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Fabricants d'armes français


Verney-Carron

L'arbre généalogique des Verney-Carron débute en 1650 avec un certain Guy Verney, « faiseur de fusils » de son état. Mais c'est en 1820, lorsque Claude Verney-Carron remporte le premier prix d'un concours d'armurerie à Saint-Etienne, que la maison Verney-Carron jettera les fondations de ce qu'elle deviendra ensuite. En 1868, elle créera le premier fusil français à percussion centrale.

En 1926, une véritable usine sera installée créée Cours Fauriel. Une autre date marquante est 1963, date à laquelle Verney-Carron absorbera la Sifarm, une société qui fusionnait Didier Fusil, Francisque Darne, Ronchard-Cizeron, Berthon Frères, Gerest et même la canonnerie Jean Breuil : beaucoup de grands noms de l'armurerie française.

En 2004, Verney-Carron rachètera les Ets Demas qui deviendront l'atelier Verney-Carron, leur porte d'entrée dans le domaine des armes de haut-luxe, grâce à une unité de production artisanale. En 2010, Verney-Carron recevra le label Entreprise du patrimoine vivant attribué par le ministère de l'Economie pour une durée de 5 ans.
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Chapuis, présentation de l'express S12

En 1935, Jean-Louis Chapuis, basculeur à domicile, installe son atelier. Le premier fusil Chapuis sort en 1951. La première société Chapuis est créée en mars 1966. Les fusils Super Castel font les premiers beaux jours de l'entreprise, ainsi que le Super Europ reconnaissable à sa clé de type Manufrance Idéal, placée sous le pontet.

Dans les années 1970, le juxtaposé Progress apporte une petite révolution technique, avec son système de verrouillage à double-crochets. En 1985, René Chapuis prend la tête de l'entreprise pendant que Paul Chapuis crée un atelier séparé, Chapuis Artisan, spécialisé dans les armes fines. Au début des années 1990, Chapuis Armes s'installe dans une nouvelle unité de production de 3000 mètres carrés, avec usinage numérique et tunnels de tir.

En 1998, l'entreprise rachète l'activité « Armes de poing » de Manurhin, et continue à fabriquer le fameux révolver MR73. En 2013, le label Entreprise du patrimoine vivant est décerné à Chapuis Armes. De nos jours, leur catalogue propose un large éventail de fusils de chasse et d'armes rayées déclinées dans tous les types de finitions.
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Armes Pierre Artisan

En 1986, Paul Chapuis, fondateur des établissements du même nom, créait Chapuis Artisan, rue Paul Doumer à Saint-Bonnet-le-Château. En 1998, l'entreprise change de nom pour s'appeler Armes Pierre Artisan. Le fils de Paul Chapuis, Pierre, obtient le titre de meilleur ouvrier de France, pour la spécialité de gravure, en 1997. Il préside désormais à la destinée de l'entreprise.

L'atelier emploie une dizaine de personnes qui produisent de 150 à 200 armes par an. Leur spécialité est l'arme rayée basculante, mais ils fabriquent aussi des fusils de chasse, de manière traditionnelle et artisanale, avec un haut degré de qualité. Les finitions et les gravures qu'ils réalisent rendent chaque arme unique, et sont un plaisir pour les amoureux des armes fines.
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Triple express Mathelon Armes

Un triple-express de fabrication française, cela existe ? Un fabricant français qui dépasse les deux tubes rayés ? Aussi surprenant que cela paraisse, oui. Pour le découvrir, il suffit de se rendre en Haute-Savoie, dans l'entreprise qu'Eric Mathelon a créée en 1989.

Passionné de chasse, il a conçu une base mécanique capable d'accepter différentes combinaisons de canons et de calibres. Sa gamme se décline en triple express, express-drilling, drilling cal. 20 et 28 ainsi que modèles allégés. Plusieurs niveaux de finition sont proposés, incluant une version luxe à contre-platines, mais les personnalisations sont bien évidemment possibles.

Mathelon Armes a reçu le label Entreprise du patrimoine vivant en 2012.
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Jean-Marc Stevaux Armurier Fabricant


Après avoir obtenu son diplôme d'armurier à l'école Léon Mignon de Liège, Jean-Marc Stevaux a travaillé 13 ans chez Lebeau-Courally avant de s'installer à son compte, non loin de la citadelle de Namur, à Malonne.

Il mérite vraiment le nom de fabricant puisque ses mécanismes sont issus de ses ateliers. Dessinant ses bascules lui-même, il a apporté, par exemple, des innovations intéressantes pour faciliter les réajustages. Passionné par son métier, il produit notamment un double-express à platines dans les règles de l'art...
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Dorléac


Dans le pays Catalan, à Perpignan, existe une armurerie qui réalise depuis 1985 de très jolies carabines. Messieurs Dorléac père et fils ont réuni une collection de boitiers (à bloc tombant et aussi Mauser, bien évidemment), à partir desquels ils peuvent livrer des carabines dans des finitions luxueuses, y compris dans le style anglais. Vous en aurez un aperçu assez complet en visitant leur site.
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Tony Gicquel, armurier à Bordeaux


En 1991, Tony Gicquel s'installe à Bordeaux dans une armurerie qu'il baptise L'arquebusier. Pendant les premières années, il effectue les réparations courantes, puis s'oriente progressivement vers des opérations plus délicates telles que les bronzages, pour finalement s'occuper de fabrication à la demande de ses clients.

En 2012, il fabrique notamment un fusil à platines avec une bascule de type Bar in wood. Cette bascule est englobée dans le bois à la manière des fusils du XIXe siècle. Ce type de mécanisme est encore monté, au compte-gouttes, par quelques grands fabricants anglais et autrichiens. Ce n'est pas seulement rare, c'est mieux que beau...
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