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Utilisez les bons outils

Par Christian Féron

L'information ne s'arrête jamais. Les rédactions des médias en font l'expérience quotidiennement. Elles travaillent à flux tendu. Dans ces conditions, le temps leur est compté.

Ecrire une lettre manuscrite, à partir du moment où l'on arrive à se relire, est sensé suffire : grossière erreur.

Imaginez une rédaction recevant une centaine de brèves tous les jours. Entre un seul courrier manuscrit (parfois illisible), et dix brèves à saisir dans un temps identique, que se passera t-il, d'après-vous ?

L'heure de bouclage arrivée, si votre texte n'a pu être saisi, il rejoindra une pile de documents à traîter. Le lendemain, d'autres papiers viendront l'y rejoindre. Mais sera-t-il encore d'actualité ? S'il ne l'est plus, l'étape suivante sera la poubelle. Ce genre de choses, je l'ai personnellement constaté.

Dans cette anecdote, personne n'a commis de faute. D'un côté, nous avons une rédaction travaillant à flux tendu : celle-ci doit respecter, impérativement, des contraintes horaires. De l'autre, une personne a envoyé une information dans les temps, certes ; malheureusement, dans une forme ne permettant pas un traitement rapide.

Pourtant, si le contenu de cette lettre avait été envoyé par email, les journalistes de rédaction auraient pu extraire le contenu rapidement, sans perte de temps. Un simple copier-coller aurait suffi. Cela n'aurait pris que quelques instants... et ils auraient fait passer le message !

La communication ne se bricole pas. Elle suppose, d'une part, d'utiliser les bons outils. D'autre part, de connaître les méthodes - et aussi les contraintes - de ceux qui diffusent l'information. C'est la première règle à respecter.

Soyez en prise directe avec le présent


Pourquoi le papier et le crayon fonctionneraient-ils moins bien de nos jours ? Parce que communiquer suppose d'être en prise directe avec le présent.

Si vous attendez que le facteur dépose votre courrier dans la boite aux lettres, vous serez devancé par ceux qui ont reçu l'information avant vous, par email...

Laissez le papier et le crayon se reposer : utilisez plutôt votre ordinateur et votre connexion Internet. Sinon, plus lent que les autres, vous arriverez à destination en retard.

Le premier arrivé n'est pas le premier servi


En matière de communication, la prime d'ancienneté n'existe pas : ceux qui font la queue depuis longtemps ne sont pas les premiers à être servis.

Voilà pourquoi certaines jeunes associations arrivent à faire parler d'elles, contrairement à d'autres pourtant plus anciennes et plus grandes. Même chose pour les entreprises.

Collectivités, communes, syndicats, clubs, amicales, et même artistes, artisans, professions libérales et commerçants : de nos jours, ceux qui passent en premier sont ceux qui connaissent les règles.

Et surtout, ceux qui se donnent les moyens de les appliquer : mieux vaut une personne chargée uniquement de la communication, qu'un secrétaire s'occupant de celle-ci en plus du reste (car il n'aura pas forcément le temps de tout faire).

Communication et reconnaissance


De nos jours plus que jamais, le succès passe par la communication : télévision, radio, presse, Internet.

Dans l'univers médiatique, ce dont on ne parle pas n'a aucune existence. Par exemple, savoir faire ne suffit pas, encore faut-il le faire savoir : c'est se faire reconnaître. Cela passe par la communication, dans le but d'émettre de l'information.

Il n'y a pas de succès sans reconnaissance. Celle-ci est, par définition, publique. Elle repose sur les membres d'une société. Ceux-ci peuvent, à partir de l'information émise, commencer à se faire une opinion : communication et reconnaissance vont donc de pair.

Etre présent sur Internet


Beaucoup de petites structures aimeraient être présentes sur Internet, mais leurs responsables diffèrent ce projet en pensant aux investissements nécessaires. L'un de leurs arguments est : « Regardez ce que telle collectivité locale a dépensé pour son site web ! Nous, nous n'avons pas de tels moyens ».

Si l'on considère certains budgets consacrés à la création de sites gouvernementaux, leur remarque n'est pas infondée... Les chiffres qu'ils ont vu n'étaient pas dans leurs possibilités, en effet.

En voyant les mêmes chiffres, d'autres ont souri : en réalité, pour monter un site Internet, l'investissement est minime : un ordinateur, un abonnement Internet (le plus souvent proposé avec le téléphone illimité...), un appareil-photo numérique pour l'illustration, des logiciels gratuits comme il en existe tant.

Par exemple, le site que vous voyez en ce moment n'a rien coûté d'autre. Mais, et les connaissances nécessaires ? Elles proviennent des innombrables tutoriaux gratuits parsemant le web. Aujourd'hui, être présent sur Internet ne demande pas de gros moyens. De plus, créer son site permet de le modifier soi-même, sans avoir à passer par une société tierce. Autant d'économisé.

De nos jours, n'importe quelle petite structure peut disposer ainsi d'une "vitrine" accessible 7 jours sur 7, mondialement visible, pour un coût inférieur à celui d'une cabane de jardin en kit. Pensez à tous les journalistes qui utilisent Internet et pourront vous y trouver : un site web permet aussi de faire venir les autres médias vers soi...

 

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